Faut-il faire reproduire sa chienne?
- Quand faire reproduire sa chienne?
- A quel moment faire peut-on faire reproduire sa chienne?
- A quel âge faire reproduire sa chienne?
- Jusqu’à quel âge peut on faire reproduire sa chienne?
- Comment faire reproduire sa chienne?
- Les chaleurs de la chienne
- Faire saillir sa chienne
- La gestation de la chienne
- Quels sont les risques pour ma chienne?
- Si votre chienne est trop âgée
- Les races à problèmes
- La grossesse nerveuse
- Les problèmes de mise bas
Quand faire reproduire sa chienne?
A quel moment faire peut-on faire reproduire sa chienne?
La puberté chez la chienne est variable selon si la chienne est de petite ou grande race. Les chiennes de petites races peuvent avoir leur puberté à 6 mois (parfois même avant pour les races naines), alors que pour les chiennes de grandes races et races géantes la puberté peut apparaître jusqu’à 24 mois.
A quel âge faire reproduire sa chienne?
La mise à la reproduction de la chienne dépend donc notamment de la taille de la race.
L’âge joue également un rôle dans le succès de la reproduction. En effet, certaines études montrent que le taux de gestation atteint son maximum à l’âge de 2 ans (toutes races confondues), puis diminue progressivement, jusqu’à atteindre son minimum à l’âge de 7 ans.
Jusqu’à quel âge peut on faire reproduire sa chienne?
En vieillissant, une gestation est donc plus difficile à obtenir, bien que la chienne soit une espèce qui ne connaît pas de ménopause. Elle est donc théoriquement fertile toute sa vie tant qu’elle présente des chaleurs.
Cependant, avec l’âge les risques sont plus élevés pour la chienne et les chiots. En effet, les ovules vieillissent, le risque de malformation des chiots est alors augmenté et le nombre de chiots par portée est diminué.
Il peut également y avoir plus de difficulté à la mise bas, appelée dystocie, pouvant mener à un plus grand taux de mortalité des chiots.
Une fois les chiots nés, la chienne doit dépenser encore beaucoup d’énergie durant l’allaitement, ce qui s’avère compliqué pour une chienne âgée.
Comment faire reproduire sa chienne?
Le suivi vétérinaire de votre chienne
Afin de connaître le bon moment pour faire saillir votre chienne, votre vétérinaire pourra effectuer un frottis vaginal. Celui-ci permet de déterminer la phase dans laquelle se trouve la chienne (oestrus par exemple), mais ne donne pas d’information sur l’ovulation en elle-même.
Il pourra également faire une prise de sang à votre chienne afin de pouvoir mesurer une hormone : la progestérone. Le suivi de la variation de cette hormone permet de déterminer quand la chienne va ovuler. C’est ce qu’on appelle le suivi des chaleurs. On mesure donc le taux de progestérone tous les 2-3 jours jusqu’à atteindre la valeur (2-3 ng/ml) qui indiquera alors que la chienne va ovuler dans les 48h. Pour être sûr que la chienne ait ovulé, on continue le suivi hormonal pour s’assurer que la progestérone atteigne le taux (5-6 ng/ml) correspondant à une ovulation. Il en arrive en effet parfois que l’ovulation ne se produise pas.
Les chaleurs de la chienne
Les chaleurs de la chienne ont une durée moyenne de trois semaines. Elles surviennent généralement 2 fois par an, avec un intervalle moyen de 7 mois entre deux période de chaleurs, que l’on appelle cycle sexuel. Néanmoins, il existe une variabilité raciale.
Le début des chaleurs, appelé prooestrus, se traduit par une chienne qui attire les mâles mais refuse la saillie. Physiquement, on peut observer une vulve gonflée, oedématiée accompagnée de pertes de sang en quantité parfois importante.
Puis vient la phase de l’oestrus, où la chienne accepte alors la saillie et pendant laquelle elle va ovuler. Cependant la fécondation n’est possible que 2 jours après l’ovulation. La vulve est moins oedématiée et les pertes vulvaires deviennent plus claires.
La durée de ces phases est très variable d’un individu à l’autre (allant de 3 à 20 jours), il est donc difficile de connaître le moment idéal pour la saillie.
Faire saillir sa chienne
La chienne sera féconde 2 jours après l’ovulation, le temps de la maturation de l’ovule. Un ovule survit ensuite 2 à 3 jours en moyenne et peut donc être fécondé durant cette période. La saillie doit alors être effectuée deux fois à 48h d’intervalle à partir du moment où l’ovulation est confirmée.
La saillie dure entre 15 et 30 minutes. Le pénis du mâle subit une dilatation importante au niveau des bulbes érectiles, le mâle et la femelle se retrouvent alors noués. Au départ, le mâle se trouve sur le dos de la femelle puis il descend et effectue une rotation, les deux chien se retrouvent alors dos à dos. Il ne faut pas essayer de les séparer lorsqu’ils sont noués car cela peut entraîner des lésions des organes génitaux.
Surveiller la gestation de la chienne
Pendant la gestation de la chienne, vous devrez surveiller en priorité les manifestations d’éventuelles maladies infectieuses qui peuvent mener à un avortement. En cas d’apparition de symptômes même très généraux, votre chienne doit être consultée par son vétérinaire : baisse de forme, perte d’appétit, fièvre, pertes vulvaires anormales...
D’autre part, l’alimentation de la mère doit être augmentée progressivement à partir de la 7ème semaine de gestation afin de remplir ses besoins et les exercices physiques doivent être diminués. Une vermifugation doit également être effectuée deux semaines avant la mise bas.
Quels sont les risques pour ma chienne?
Si votre chienne est trop âgée
L’âge de votre chienne au moment de la saillie, puis de la mise-bas, est un facteur essentiel de l’apparition de problèmes. En effet, le vieillissement de l’appareil génital associé à une diminution de l’imprégnation hormonale provoque des troubles de l’ovulation, de la gestation et de la mise-bas. Pour la majorité des races, au delà de l’âge de 7 ans, il est déconseillé de faire reproduire votre chienne.
Les races à problèmes
Certaines races de chiennes sont considérées comme races à problèmes en matière de reproduction. Pour ces chiennes, un suivi vétérinaire rapproché est fortement recommandé. Parmi les facteurs raciaux, les plus pénalisants sont:
- la rareté des cycles sexuels
- la baisse de fertilité
- les difficultés morphologiques de mise-bas
La grossesse nerveuse
Faire reproduire sa chienne, c’est aussi l’exposer à des maladies liées aux cycles sexuels, comme la grossesse nerveuse. Cette fausse gestation résulte d’un dysfonctionnement hormonal ovarien. La maladie se traduit par les mêmes signes que ceux d’une gestation normale, proncipalement au niveau des mamelles et du comportement de la chienne. Cette pathologie est bénigne et de très bon pronostic.
L’infection utérine, ou pyomètre
Beaucoup plus grave, la stimulation de l’appareil reproducteur peut conduire à des infections ascendantes, bactériennes de l’utérus. Le développement d’une flore microbienne au sein du tractus génital se traduit par une collection de pus, pouvant représenter un très gros volume. Associées à cette maladie, des atteintes rénales et sanguines peuvent assombrir le pronostic de l’infection utérine, autrement appelée métrite ou pyomètre.
